Le stress : facteur étiologique des maladies parodontales ? Depuis les années 50, les facteurs émotionnels, et le stress psychologique survenant lors des différentes situations difficiles de la...
L’objectif de ce site est de sensibiliser le grand public mais aussi les professionnels de santé sur l’importance de la santé buccale (microbiote buccal ou oral), aussi considérable que le microbiote ou microbiome intestinal sur la santé générale.
En effet, une santé bucco-dentaire optimale est garante d’un bon état général, à contrario elle est signe d’un état général déficient, une santé buccale médiocre peut de ce fait déclencher des pathologies systémiques, encore appelé « EFFET SATELLITE » : (Expression de Michel Grumberg pour désigner un symptôme quelconque dans l’organisme déterminé par une irritation du système bucco-maxillo-dentaire) plus ou moins graves, cancers, maladies-cardiovasculaires dont les AVC, abcès cérébral, BCPO, Alzheimer, pathologies respiratoires, etc… (les bactéries et/ou parasites, amibes, passent aisément dans les systèmes sanguin et lymphatique en affectant de ce fait d’autres organes, tels que cerveau, cœur, poumons, pancréas, reins, estomac, œsophage, pour ne citez que ceux-ci !)
Vous découvrirez tout au long ce site divers articles explicitant ces implications délétères et les récentes recherches scientifiques ayant trait au domaine de la dentisterie et plus particulièrement celui de la parodontologie (le terme « parodontose » signifiait auparavant « pyorrhée de suppuration », la signification employée à présent est « inflammation du parodonte ») ainsi que les facteurs aggravants à éviter notamment le stress, surtout chronique, (**en effet le stress et l’anxiété ne disparaissent définitivement qu’après l’assainissement total de la sphère buccale – cf 1**), le tabac par vasoconstriction des micro-vaisseaux gingivaux et le diabète qui peut quant à lui favoriser ou déclencher une parodontose ou inversement cette dernière pouvant être l’élément précurseur d’un diabète de type 2 !
Par ailleurs, je me pose sérieusement la question quant à une éventuelle corrélation entre parodontose et SNV (Syndrome du Nez Vide), la maladie parodontale pouvant aggraver le SNV, en effet les bactéries et microbes s’infiltrent dans la cavité nasale du fait de l’absence des cornets réséqués lors d’une turbinectomie et inversement, le SNV peut aggraver la parodontose , les bactéries de la cavité nasale migrant par le biais du ligament alvéo-dentaire et le parodonte déjà sévèrement affectés.!!
Il s’agit, est-il utile de le rappeler, d’un problème majeur mondial de santé publique ! En effet, la santé bucco-dentaire peut être définie comme étant de nature multidimensionnelle, comprenant des domaines physique, psychologique, émotionnel et social qui font partie intégrante de la santé et du bien-être en général.
En conclusion, il serait probablement judicieux de consulter un dentiste, un parodontologue médical ou un hygiéniste dentaire avant même de consulter un médecin ou alors parallèlement à la visite chez son médecin traitant ! En effet la muqueuse buccale permettant le diagnostic, le dépistage des maladies et la compréhension de certains syndromes, elle a donc la particularité de refléter la condition de l’état général.
Facteurs généraux :
– présence d’antécédents familiaux de parodontite,
– présence de stress surtout chronique et accompagné d’anxiété,
– consommation excessive de tabac, le tabagisme est un facteur de risque indépendant important pour la maladie parodontale. Par le partage d’une voie inflammatoire commune, la maladie parodontale est associée à d’autres maladies chroniques telles que le diabète, les maladies cardiovasculaires et la démence.
– pathologies générales (diabète,) …
– périodes de la vie, notamment la ménopause
Facteurs locaux :
– tartre
– acidité buccale
– technique de brossage mal adaptée,
– obturations débordantes,
– problème d’engrènement,
– dents absentes.
– malpositions dentaires, malocclusion, SADAM
Laure POULIQUEN
Responsable de la publication
Auteur-Journaliste Scientifique
https://laurepouliquen.fr
https://amessi.org
** 1 – Dr Davo Koubi (La santé dans votre bouche – 1991 ) **
Un exemple : Une oppression thoracique avec insuffisance respiratoire s’estompe au moment de l’injection de procaïne dans la gencive d’une prémolaire inférieure dépulpée ! – Dr D.K 1991- ISBN 9 782733 903087 –
Le stress : facteur étiologique des maladies parodontales ? Depuis les années 50, les facteurs émotionnels, et le stress psychologique survenant lors des différentes situations difficiles de la...
Après un suivi moyen de 7 ans, on a diagnostiqué un cancer du sein chez 2 124 femmes. Les chercheurs ont découvert que chez toutes les femmes, le risque de cancer du sein était 14% plus élevé chez celles qui avaient une maladie parodontale.
Parmi les femmes qui avaient cessé de fumer au cours des 20 dernières années, celles présentant une maladie parodontale présentaient un risque de cancer du sein 36% plus élevé.
Aucune amibe Entamoeba gingivalis n’a été détecté dans aucune poche parodontale en santé
Ces résultats supportent le concept que la présence d’E. gingivalis est associé avec seulement les sites touchés par la maladie parodontale…
Aucun E. gingivalis n’a été détecté chez aucun individu identifié comme ayant un parodonte parfaitement sain », une clef diagnostique parodontale que beaucoup attendent depuis longtemps.« …
il apparaît que la vaste majorité des patients touchés par les maladies parodontales destructrices sont infectés par des protozoaires buccaux.
L’élimination des protozoaires est suivie par l’arrêt de la maladie et sa résolution, incluant la régénération de l’os alvéolaire. La virulence des parasites est basée sur : Capacité à provoquer une pathologie Se nourrir Phagocytose Adhérence Facteurs lytiques Envahir Locomotion Adhérence S’adapter au nouvel environnement Échapper à la réponse de l’hôte Moduler la réponse de l’hôte Modifier son métabolisme.
Tout ce que les amibes parodontales savent accomplir. Les protozoaires buccaux doivent donc être considérés comme des organismes pathogènes avec capacité de disrégulation immunitaire dans les parodontites.
Mark Bonner dmd 2019
Des chercheurs du collège de médecine dentaire de l’Université de Colombia ont récemment découvert comment la bactérie buccale Fusobacterium nucleatum, souvent impliquée dans la carie dentaire, accélère la croissance du cancer du côlon. L’étude a été publiée dans la revue en ligne EMBO Reports. Les recherches montrent que près d’un tiers des personnes développant un cancer colorectal sont également porteuses de cette bactérie ce qui, d’après les scientifiques, devrait aider à comprendre pourquoi certains cancers colorectaux se développent beaucoup plus rapidement que d’autres. Les scientifiques savent depuis longtemps que cette maladie est causée par des mutations génétiques. D’autres facteurs comme les microbes peuvent également jouer un rôle.
Le stress est une association de réactions physiologiques et psychologiques d’une personne confrontée à un changement de situation auquel elle ne peut pas faire face. La relation entre le stress et toute maladie s’explique par les modifications hormonales et les changements de comportement induits par le stress. Les preuves d’une telle association entre stress et maladie parodontale seront évaluées. Le présent article de synthèse a pour objectif de faire la distinction entre les sentiments anciens et les connaissances, et présente des résultats montrant que de nombreuses études prospectives sont encore nécessaires pour définir plus précisément le rôle du stress et de la maladie parodontale.
«Une mauvaise santé bucco-dentaire a été associée au risque de plusieurs maladies chroniques, telles que les maladies cardiaques, les accidents vasculaires cérébraux et le diabète», a expliqué le Dr Haydée WT Jordão, du Centre de santé publique de l’Université Queen’s à Belfast, et auteur principal de l’étude. « Cependant, il existe des preuves contradictoires sur l’association entre une mauvaise santé bucco-dentaire et des types spécifiques de cancers gastro-intestinaux, ce que notre recherche visait à examiner. »
La parodontite et le stress font partie des domaines d’intérêt croissant au cours des deux dernières décennies. La détection précoce de ces maladies joue un rôle crucial dans la réussite du traitement. Le cortisol est une protéine qui a toujours été associée aux deux. L’impact du stress sur la santé parodontale n’est pas simplement dû à sa présence ou à son absence, mais au type, à la durée et à la manière dont une personne y fait face. Les personnes stressées ont tendance à adopter des changements de comportement, tels que le maintien d’une mauvaise hygiène buccale, le tabagisme, le pincement ou le grincement des dents.
Le facteur bactérien est toujours le facteur déclenchant mais on peut avoir une hygiène correcte sans que cela suffise. Car derrière cet initiateur principal, se cachent une kyrielle de cofacteurs qui potentialisent l’apparition et l’évolution de la maladie :
La maladie parodontale est caractérisée par une inflammation chronique de la gencive (tissus gingivaux) causée par une infection par une bactérie anaérobie. Chez les adultes plus âgés, la progression de la maladie peut entraîner la perte de dents, un apport nutritionnel insuffisant et un risque plus élevé d’autres maladies chroniques telles que les maladies cardiovasculaires et le diabète sucré. À mesure que la proportion d’adultes âgés continuera de croître avec le temps et que les taux de perte de dents diminueront, la prévalence et la gravité de la maladie parodontale augmenteront. Bien que l’on en sache beaucoup sur les facteurs de risque d’apparition de la maladie, il reste des lacunes dans notre compréhension des facteurs qui pourraient influer sur la progression de la maladie. Au cours des dernières décennies, le stress a été impliqué comme facteur contributif.
Parodontite signifie « inflammation autour de la dent» – il s’agit d’une grave infection des gencives qui endommage les tissus mous et les os qui soutiennent la dent.
Toutes les maladies parodontales, y compris la parodontite, sont des infections qui affectent le parodonte . Les parodontes sont les tissus autour d’une dent, les tissus qui soutiennent la dent. Avec la parodontite, l’os alvéolaire autour des dents est lentement et progressivement perdu. Les micro-organismes, tels que les bactéries, adhèrent à la surface de la dent et se multiplient – un système immunitaire hyperactif réagit à l’inflammation.