Les recherches montrent que près d’un tiers des personnes développant un cancer colorectal sont également porteuses de cette bactérie ce qui, d’après les scientifiques, devrait aider à comprendre pourquoi certains cancers colorectaux se développent beaucoup plus rapidement que d’autres.
Les scientifiques savent depuis longtemps que cette maladie est causée par des mutations génétiques. D’autres facteurs comme les microbes peuvent également jouer un rôle.
Néanmoins, les chercheurs ont constaté l’absence d’une protéine appelée Annexine A1 dans les cellules saines, mais présente dans les cellules cancéreuses du côlon. La dite protéine accélérerait donc la croissance du cancer. Des essais consistant à annuler l’action de l’Annexine A1 ont été effectués sur des souris de laboratoire. Ces tests ont montré qu’en l’absence de cette protéine, la bactérie Fusobacterium nucleatum éprouve plus de difficultés à se fixer aux cellules cancéreuses, ce qui permettrait donc de stopper la progression du cancer.
Dans une précédente étude, l’équipe de recherche du Pr Han a découvert que la bactérie fabrique une molécule appelée adhésine FadA, qui déclenche une voie de signalisation dans les cellules du côlon. Ils ont également découvert que l’adhésine FadA ne stimule que la croissance des cellules cancéreuses, et non des cellules saines.
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